L’activiste suédoise Greta Thunberg et deux autres militants et un journaliste ont été expulsés d’Israël mardi, a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères après que le navire d’aide à destination de Gaza sur lequel elle et d’autres militants ont embarqué ait été sait été saisi par l’armée israélienne.

La militante Greta Thunberg a été expulsée d’Israël mardi, a déclaré le ministère des Affaires étrangères du pays, un jour après que le navire à destination de Gaza sur lequel elle se trait été saisi par l’armée israélienne.
Dans un article sur X, le ministère des Affaires étrangères a partagé une photo de Thunberg dans un avion, affirmant qu’elle avait quitté Israël et se dirigeait vers la France avant de continuer vers la Suède.
À son arrivée à Paris mardi, Thunberg a accusé Israël de “nous kidnapper dans les eaux internationales et de nous emmener contre notre volonté en Israël”.
“C’est encore une autre violation intentionnelle des droits qui s’ajoute à la liste des innombrables autres violations qu’Israël commet”, a déclaré Thunberg, 22 ans, aux journalistes de l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, soulignant que sa propre expérience n’était “rien comparée à ce que vivent les Palestiniens”.
Adalah, un groupe de défense des droits juridiques en Israël représentant Thunberg et les autres militants, a déclaré que Thunberg, deux autres militants et un journaliste avaient accepté d’être expulsés et de quitter Israël. D’autres militants ont refusé d’être expulsés, étaient détenus et leur cas devait être entendu par les autorités israéliennes.
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Thunberg était l’un des 12 passagers à bord du Madleen, un bateau transportant de l’aide destiné aux habitants de Gaza, dé par la guerre.
Les forces navales israéliennes ont s’emparé du bateau tôt lundi à environ 200 kilomètres (125 miles) au large des côtes de Gaza, selon la Freedom Flotilla Coalition, le groupe qui a organisé le voyage. Le bateau, accompagné de la marine israélienne, est arrivé au port israélien d’Ashdod lundi soir, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.
Les militants ont déclaré qu’ils protestaient contre la guerre en cours et la crise humanitaire à Gaza. Israël affirme que ces navires violent son blocus naval de Gaza.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a dépeint le voyage comme un coup de relations publiques, affirmant sur les médias sociaux que “le ‘yacht selfie’ des ‘célébrités’ se rend en toute sécurité sur les côtes d’Israël”.
La Turquie fait exploser une « attaque odieuse »
Une vidéo publiée lundi par la Freedom Flotilla Coalition montrait les militants avec les mains en l’air alors que les forces israéliennes montaient à bord du navire, l’un d’eux disant que personne n’avait été blessé.
La Turquie a condamné l’interception israélienne comme une “attaque odieuse” et l’Iran l’a dénoncée comme “une forme de piratage” dans les eaux internationales.
En mai, un autre navire de la Freedom Flotilla, le Conscience, a été endommagé dans les eaux internationales au large de Malte alors qu’il se dirigeait vers Gaza, les militants affirmant qu’ils soupçonnaient une attaque de drone israélien.
Un raid de commando israélien en 2010 sur le navire turc Mavi Marmara, qui faisait partie d’une tentative similaire de briser le blocus naval, a fait 10 morts.
Katz a déclaré dimanche que le blocus, en place depuis des années avant la guerre israélo-Hamas, était nécessaire pour empêcher les militants palestiniens d’importer des armes.